jeudi 18 décembre 2014

Parc éolien de Salvaque.

Dans le cadre de l’arrête préfectoral n°2014-1299 du 9 octobre 2014, l’enquête publique concernant la demande d’autorisation d’exploiter un parc éolien au lieu dit « Salvaque » entre Polminhac et Velzic dans le Cantal était ouverte entre le 12 novembre le 13 décembre 2014.

Soucieux de donner un avis technique sur l’étude d’impact sur l’environnement de ce projet, nous vous proposons en lecture notre rapport transmis au commissaire enquêteur qui reprend point par point les éléments critiquables de cette étude.

Nous avons pointé des défauts méthodologiques, notamment sur l’analyse de l’état initial du milieu naturel, qui pourraient conduire à négliger des enjeux environnementaux.

Nous espérons que notre démonstration et nos questionnements sauront peser dans les conclusions que le commissaire rendra au préfet du Cantal.

https://docs.google.com/file/d/0B-hyKL8UFuAteFB2ZG15RnY4eEE/edit

Grands prédateurs .... c'est tellement bon à entendre !



A voir pour se marrer.


http://www.ariegenews.com/news-78304.html 

Merci Olivier de Robert !

Merci à Lolo pour le tuyau ...

(Sources : www.ariegenews.com)

mardi 4 novembre 2014

La Santoire bis sur Montboudif ??

Et oui ! vous ne rêvez pas. Nous parlons bien d'un nouveau projet de mi(a)cro-centrale hydroélectrique sur le bassin de la Rhue dans le Nord Cantal.

Comme d'habitude, le projet présenté sur carte est tout petit. Un simple trait de crayon sur fond cartographique.

En attendant, nous savons ce que sont réellement ces "petits" traits. Pour cela il suffit d'aller sur la Santoire à Saint-Bonnet de Condat, où les travaux n'en finissent pas de polluer la rivière depuis le printemps 2013. L'entreprise responsable a déjà écopé de plusieurs amendes pour pollution au titre du non respect de la loi sur l'eau.

Pour vous remettre les idées au claire, nous vous renvoyons vers quelques articles publiés dans ce blog.

Ci-gît la Santoire ! le massacre en direct
19 nov. 2013

Rivière et barrage
25 nov. 2013

19 nov. 2012



Pour l'heure, voici le projet envisagé sur les ruisseaux de la Morthe et de Montboudif en plein site Natura 2000 des Gorges de la Rhue.

Cette fois, le projet n'est pas encore abouti. Il faudra être là pour insister sur son inutilité.

A contre courant ... Comment les loups changent les rivières !


 C'est le sens de l'histoire et la volonté de notre société.

Les résultats de notre sondage est explicite. A la question  :

Etes-vous pour la sauvegarde du Loup dans le Cantal et en France ?

93.5 % (15 réponses) des sondés sont pour protéger le Loup,

6.5 % (1 réponse) des sondés sont pour un cantonnement du loup à des zones préservées,


et 0% des sondés sont pour son élimination
.


Merci à toutes et à tous pour votre participation.

En complément, voilà une vidéo à contre courant qui montre comment les loups changent les rivières. 

Elle rappelle que le Loup (tout comme les Lynx et les Ours) est un maillon indispensable à l'équilibre des milieux.

Dans un contexte de diminution du nombre de chasseurs (pour rappel sous la barre du million en France) et de l'augmentation des proies (Cerfs, Chevreuils) et de leur impact sur les milieux (érosion, abroutissement, piétinement, écorçage...), l'installation du Loup dans le Cantal est devenue une nécessité.

Alors, Messieurs les protecteurs de l'environnement et autres experts de la cynégétique merci de regarder cette vidéo et de vous en imprégner !




jeudi 23 octobre 2014

TOTAL dans les écoles et autres bonnes nouvelles ...

Si vous croyiez encore que l'Education nationale n'était pas complètement à la dérive et livrée aux grands Lobbies, lisez cet article comme quoi elle demande aux enseignants de réserver le meilleur accueil à Total dans les écoles !!!!!

http://www.reporterre.net/spip.php?article4798

Pratique courante visiblement de la part d'autres grosses sociétés, qui elles aussi ont compris qu'il fallait lessiver les cerveaux à la racine.

Maman, je t'avais parlé du TAFTA, traité de libre-échange transatlantique entre l'Amérique du Nord et l'Europe, projet prévu pour 2015 dont très peu de médias parlent :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Partenariat_transatlantique_de_commerce_et_d%27investissement#R.C3.A8glement_des_diff.C3.A9rents_investisseurs-.C3.89tats

Encore un progrès qu'on nous promet (sans contrepèterie) qui aura pour conséquences d'abaisser le pouvoir des Etats, nos lois et normes, en faveur d'intérêts privés.
Pire, les entreprises s'estimant lésées par des lois défavorables pourront poursuivre les Etats !!!! Bien sûr, ce ne sont pas des enfants de choeur et ils réclameront des milliards, comme ça commence à être le cas ailleurs :

"Ce mécanisme d'arbitrage offre la possibilité aux entreprises de poursuivre des États sur la base du traité"
"Des mécanismes de règlement des différents entre investisseurs et États ont notamment été utilisés par l'industrie du tabac pour freiner ou empêcher l'adoption de lois de protection contre le tabagisme. Philip Morris International a notamment engagé une procédure contre l'Uruguay (affaire Philip Morris v. Uruguay) au nom d'un accord entre la Suisse et l'Uruguay et une autre contre l'Australie à propos de l'adoption des paquets de cigarettes neutres (en) au nom d'un accord entre Hong Kong et l'Australie3."

Ca paraît surréaliste mais on en est là : des centaines d'années pour arriver à la démocratie, et quelques années pour la livrer aux multinationales et à la finance avec la complicité de nos hommes politiques...

Terminons par le refus des multinationales productrices de cartouches d'imprimantes d'assumer leurs déchets, que nous nous escrimons à trier :

http://www.reporterre.net/spip.php?article6398

"Le problème, c’est que si, dans le passé, Collectors pouvait revendre les cartouches vides directement à des recycleurs, aujourd’hui, elles n’intéressent plus personne : de plus en plus sophistiquées, le nombre de composants est désormais tel que leur démantèlement devient trop compliqué. L’ajout de puces électroniques, à la durée de vie limitée, rend de plus l’activité de re-remplissage beaucoup moins intéressante."

Encore une belle preuve comme quoi l'écoconception n'est pas à l'ordre du jour. La technologie c'est beau, mais ça génère surtout des déchets dont on ne sait que faire.

Pour notre part, la FDANE a franchi le pas et a acheté ses cartouches sur ce site :

http://www.cartouche-rechargeable.com/

ça semble plus clean.

mercredi 22 octobre 2014

Sondage Loup. A vous de vous exprimer.

Vus les récents articles de presse taillant un sacré costard au Loup notamment en Haute-Loire et en Lozère, entre intox et infos mal renseignées, il est temps de montrer aux décideurs votre voix et votre choix.

Nous vous avons préparé un sondage dans le bandeau de droite ci-contre.

La question posée est simple : Êtes-vous pour la sauvegarde du Loup dans le Cantal ?


La FDANE se fera l'écho du résultat de ce sondage à la prochaine commission départementale où il sera question du Loup dans le Cantal.

A vous de jouer !!!

Quand le Solaire s'enflamme à Sénezergues

Encore un bien beau chantier où l'intérêt de quelques-uns écrase le bon sens et le bien-être de tout un village.

Au mépris des lois et de l'intérêt commun, une parcelle forestière a été défrichée pour y implanter un champ de plusieurs hectares de panneaux solaires à Sénezergues dans la Châtaigneraie cantalienne. Le chantier avance, avant même que les recours tentant de le bloquer n’aient atteint leur conclusion, dans un climat d’opacité quant aux sociétés responsables et aux surfaces concernées.

Les capacités d'absorption du réseau électrique local sont maintenant atteintes.

Plus aucun particulier ne pourra, dans ce secteur du Cantal, prétendre à installer quelques mètres carrés de panneaux photovoltaïques sur sa toiture, ce qui pourtant serait bienvenu dans le contexte actuel des économies d'énergie et de réduction des pertes d'acheminement électrique entre lieu de production et lieu de consommation.



De plus, pour compléter ce tableau déjà bien sombre de déni de démocratie manifeste, le chantier est installé sur le cône d'alimentation de plusieurs sources d'eau potable du hameau de l'Eygues (le bien nommé). Les scellements chimiques nécessaires à l'ancrage des panneaux sont un risque qui pèse sur cette ressource portant nécessaire et indispensable à la vie et à la santé des habitants. Pire, cette eau avait été répertoriée dans le cadre du SAGE Célé comme la moins arséniquée du secteur. Elle aurait du bénéficier de toute l'attention et la protection des pouvoirs publics qui ont malheureusement rendu possible  un tel désastre.



Les panneaux sont actuellement posés mais la mise en route n'a pas été faite. Il n'est peut-être pas trop tard ! Plusieurs réunions ont eu lieu en mairie dont la dernière le 6 mars dernier.



Une association s'est créée : Vivre en pays d'Auze. Vous pouvez vous informer et la soutenir sur ce site : http://vivreenpaysdauze.com/Accueil.php

mercredi 3 septembre 2014

Honte pour la France

Le 14 août dernier, la signature d'un arrêté des ministères de l'écologie et de l'agriculture a donné plein pouvoir aux chasseurs pour organiser la destruction du Loup, une espèce protégée représentée par seulement 300 individus en France.

Honte aux politiques, honte à eux de se plier aux jeux de lobies ultra minoritaires.

Nous vous invitons à signer la pétition "Ségolène Royal Ministre de l'écologie: Annuler l’autorisation de la chasse aux Loups".

Ça concerne le Cantal puisque notre département figure dans la liste des sites où le tir du loup est rendu possible y compris lors de battu aux "grands gibiers".

L'objectif est d'atteindre 75 000 signatures.

Plus que jamais les Loups du Cantal ont besoin de vous.

Pour en savoir plus et pour signer, c'est ici:
https://www.change.org/p/ségolène-royal-ministre-de-l-écologie-annuler-l-autorisation-de-la-chasse-aux-loups?recruiter=65000789&utm_source=share_petition&utm_medium=email&utm_campaign=share_email_responsive

Merci!

jeudi 26 juin 2014

Effondrement

Article du Monde daté de mercredi 25 juin
Le déclin massif des insectes menace l'agriculture
Je pense que j'ai dû me réveiller vers le milieu des années 2000. Un jour, alors que je marchais près de chez moi, dans la garrigue, je me suis demandé où étaient passés les insectes, car il me semblait qu'il y en avait beaucoup moins qu'avant,raconte Maarten Bijleveld van Lexmond. Et puis j'ai réalisé qu'il y en avait aussi de moins en moins collés sur le pare-brise et la calandre de ma voiture. Presque plus, en fait. " En juillet 2009, dans sa maison de Notre-Dame-de-Londres (Hérault), le biologiste néerlandais, 77 ans, réunit une douzaine d'entomologistes partageant la même inquiétude.
Tous notent un déclin accéléré de toutes les espèces d'insectes depuis les années 1990. Selon eux, l'effondrement des abeilles domestiques n'est que la partie visible de ce phénomène aux conséquences considérables pour l'ensemble des écosystèmes. " Au terme d'une longue journée de discussions, nous avons décidé d'examiner tout ce qui avait été publié dans la littérature scientifique sur les insecticides systémiques dits “néonicotinoïdes”, poursuit-il. Cette nouvelle génération de molécules, mise sur le marché dans les années 1990, nous semblait être un élément déterminant pour expliquer la situation. "
Encore fallait-il étayer ce soupçon. Au fil des mois, le petit groupe de chercheurs est devenu un consortium international – le Groupe de travail sur les pesticides systémiques (TFSP, pour Task Force on Systemic Pesticides) – d'une cinquantaine de scientifiques de 15 nationalités, pour la plupart universitaires ou chercheurs au sein d'organismes publics, ayant tous rejoint le groupe d'experts intuitu personae.
Le résultat de leurs cinq années de travail, à paraître dans la prochaine édition de la revue Environmental Science and Pollution Research, devait être rendu public mardi 24 juin. " Les preuves sont très claires, affirme Jean-Marc Bonmatin (Centre de biophysique moléculaire du CNRS), membre du TFSP. Nous assistons à une menace pour la productivité de notre environnement agricole et naturel. Loin de sécuriser la production alimentaire, l'utilisation des néonicotinoïdes met en péril les pollinisateurs qui la rendent possible. " Au total, les experts du TFSP ont passé en revue quelque 800 études publiées dans la littérature savante sur ces insecticides. Ils en ont tiré sept longues synthèses thématiques sur leurs modes d'action, leur devenir dans l'environnement, leurs impacts sur divers organismes, etc.
Ces molécules (imidaclopride, thiaméthoxame, clothianidine, mais aussi fipronil) se partagent aujourd'hui environ 40 % du marché mondial des insecticides agricoles et représentent un marché de plus de 2,6 milliards de dollars (1,9 milliard d'euros). Elles se distinguent d'abord des précédentes générations par leur toxicité, 5 000 à 10 000 fois celle du célèbre DDT, par exemple.
Leur mode d'application est également différent. Ces produits sont en effet non seulement appliqués en pulvérisation, mais sont aussi utilisés en traitement des sols et en enrobage des semences, dans le cadre d'une utilisation systématique et préventive.
Or, une part importante – jusqu'à plus de 90 % – des quantités ainsi utilisées n'est pas absorbée par les plantes au cours d'une seule saison végétative. Ces produits s'accumulent ainsi dans les sols où ils persistent de plusieurs mois à plusieurs années. De plus, ajoutent les chercheurs, ces molécules sont hautement solubles dans l'eau et peuvent migrer et contaminer des zones n'ayant jamais été traitées.
Selon le TFSP, " il y a des preuves fortes que les sols, les cours d'eau et les plantes, dans les environnements urbains ou agricoles, sont contaminés, à des concentrations variables, par des mélanges de néonicotinoïdes, de fipronil et de leurs produits de dégradation ". Entre autres exemples, les experts du TFSP notent que de l'imidaclopride a été détecté dans 91 % de 74 échantillons de sols français analysés en 2005 : seuls 15 % des sites avaient été traités…
Les concentrations relevées ne conduisent généralement pas à une toxicité aiguë. Mais l'exposition chronique à ces faibles doses fragilise les populations de nombreuses espèces : troubles de reproduction, facultés de survie réduites, etc. Cette " contamination à large échelle " de l'environnement est, selon le TFSP, un " élément déterminant " dans le déclin des abeilles et joue un rôle " irréfutable " dans celui des bourdons. Pour les papillons, les tendances dégagées sont de l'ordre d'une réduction de moitié des populations européennes en vingt ans. Pour M. Bijleveld, le déclin en cours de l'ensemble de l'entomofaune relève d'un " effondrement brutal ".
Son ampleur se mesure notamment sur les niveaux supérieurs de la chaîne alimentaire. " Le déclin des insectes, c'est aussi le déclin des oiseaux, dont plus de la moitié sont insectivores ", note François Ramade (université Paris-Sud), l'une des grandes figures de l'écotoxicologie française, cofondateur du TFSP. De fait, le programme de suivi européen ad hoc montre par exemple une perte de 52 % des oiseaux des champs au cours des trois dernières décennies – cependant, les auteurs se gardent d'attribuer l'ensemble de cette perte aux seuls insecticides systémiques, d'autres facteurs entrant en ligne de compte.
Une variété d'autres espèces importantes pour les écosystèmes est également affectée par ces substances. En particulier, les micro-organismes du sol et les lombrics, animaux essentiels au maintien de la fertilité des sols. L'ensemble des informations rassemblées par le TFSP ayant été publié, reste à comprendre comment des effets d'une telle magnitude ont pu demeurer si longtemps sous le radar des autorités sanitaires – à l'exception de l'Europe, qui a commencé, en 2013, à prendre des mesures. " Aujourd'hui, le savoir est fragmenté, juge Maarten Bijleveld. Il n'y a plus de généralistes. "
Le diagnostic de François Ramade est plus sévère. " La recherche en agronomie est sous la tutelle des pouvoirs publics, qui sont généralement soucieux de ne pas gêner l'activité économique et donc l'emploi, estime-t-il. De plus, les agences de sécurité sanitaire ne se sont guère préoccupées de ce problème car ces substances ne posent pas de graves problèmes pour l'homme. Il n'en reste pas moins qu'elles finiront par avoir un impact économique négatif important. "
Stéphane Foucart

jeudi 5 juin 2014

Le loup toujours le loup !

Une bonne nouvelle pour le Cantal. Le préfet a décidé de déployer un réseau d'observateurs formés à la reconnaissance des signes de présence du Loup. Il anticipe ainsi son installation et surtout les risques que des informations erronées circulent sur ce sujet en alimentant les pires approximations et autres rumeurs toujours néfastes à la cause lupine. 

De plus, voici un document intéressant d'un travail universitaire dans le domaine des sciences sociales en vue de mieux connaitre la perception des auvergnats sur le loup et son retour.

Il nous semble intéressant que le maximum de points de vue rentrent dans ce type d'enquête.

L'adresse où renvoyer est indiquée en début du document.

Consultation publique sur le loup en France : urgent

Nous invitons tout le monde à réagir à l'enquête publique ci-dessous :

http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/1-projet-d-arrete-fixant-le-nombre-a483.html?id_rubrique=2

Il y des dizaines  de réponses , la quasi totalité s'oppose aux arrêtés  avec un language modéré et des arguments construits , les  réactions favorables minoritaires pratiquent l'invective   voir l'insulte et sont d'un niveau de  cohérence intellectuelle pitoyable.
Le ministère, si il y a des centaines et des milliers de contributions, ne pourra pas y etre insensible et FNE et les autres APNE  pourrront s'appuyer dessus. 

à vos claviers.