lundi 8 février 2016

Non à la chasse au loup !


La population de Loup en France est officiellement en régression. 282 loups ont été recensés en 2015 (301 en 2014) dans une trentaine de départements, majoritairement dans les Alpes, le Massif central ou les Pyrénées.

34 loups ont été déjà abattus légalement depuis juin 2015, alors que le plafond fixé jusqu’en juin 2016 est de 36 individus (12 de plus que pour la période 2014-2015). 

À l’inverse, les éleveurs de brebis et moutons font pression pour mettre fin à la protection internationale dont jouit le loup et augmenter les autorisations de tirs.

On rappelle que le préjudice "intolérable" dont est responsable le loup est de

8 935 animaux tués par le loup en 2015 (8 768 en 2014). Par rapport aux 8 millions de têtes ovines du cheptel français ça fait environ 1/1000, c'est à dire rien qui justifie la "crise" actuelle autour de se sujet comme le saccage des locaux de nos potes de l'ALEPE en Lozère ni la complaisance de la justice face à ces violences (les éleveurs inculpés ont subi des peines symboliques).

Pour plus de détails, voir ici la source de l'article. http://www.pelerin.com/L-actualite-autrement/Faut-il-chasser-ou-proteger-le-loup

samedi 6 février 2016

Des agriculteurs lâchent des rats taupiers !

Quelle surprise !

Nous avons été étonnés d'apprendre dans le journal "La montagne" du 29/01/16 que des campagnols ou Rats taupiers, ont été lâchés dans les couloirs de la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations du Cantal par des agriculteurs en colère. Cela trahi le niveau d'exaspération de la profession certes mais cela nous montre que les agriculteurs sont capables de se fournir en "rats" vivants. Tiens donc ! D'où proviennent ils ? D'un élevage ?

C'est un peu fort de la part d'une profession dont certains ont ouvertement fait courir des ragots aussi bêtes qu'infondés sur des lâchés de rats par les écolos du Cantal pour nourrir les rapaces. Et oui bien sûr !! et ce en même temps que les lâchés de loups et de vipères !



Acculés par la logique productiviste et aveuglés par leur méconnaissance des lois de la nature qui régissent la dynamique des populations de campagnols, une partie de cette profession (l'autre qui pense comme la Fdane est sommées de se taire) cherche une solution à court terme qui n'existe pas.

La, les solutions sont pour le moyen-long terme. Pour réduire l'impact des pullulations de campagnols, il faut revoir toute la manière de gérer et exploiter les milieux agricoles et globalement toute la nature. Revenir à des pratiques douces, parcimonieuses et respectueuses de la vie est la seule et unique porte de sortie. Cette démarche peut en plus être soutenue par des labels comme Agriculture Bio. Les mesures à appliquer ne sont pas très compliquées:

1- Ouvrir les yeux. On ne peut pas revenir à des pullulations acceptables en empoisonnant indistinctement et indirectement les campagnols et leurs prédateurs,

2- Cesser d'accuser les autres (écolos, État...). Il faut changer ses pratiques pour changer le monde,

3- Arrêter de tuer les principaux prédateurs des campagnols, le renard, la fouine, la martre, l'hermine, la belette... Bien au contraire de ce qui est fait, il faut les bichonner. Ce sont les meilleurs alliés des agriculteurs. A ce titre les agriculteurs en colère feraient mieux d'aller manifester devant la fédération des chasseurs pour protéger les prédateurs des campagnols.

4- Replanter des haies arborées pour favoriser les déplacements des prédateurs. Les haies sont en plus sources de biodiversité pour la flore et le reste de la faune,

5- Réduire, voire stopper l'utilisation de produits toxiques dans la nature (traitements de prophylaxie et pesticides notamment). En plus de préserver notre environnement, les agriculteurs préserveront leur santé.

Voilà quelques idées non exhaustives qui pourront dans quelques années porter leurs fruits.