Focus sur la consommation d'espace

« Celui qui croit que la croissance peut être infinie dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste "? (Kenneth Boulding (1910-1993), président de l'American Economic Association.).

Dans cette rubrique, nous vous proposons de jeter un œil sur la destruction des milieux naturels sur l'autel du développement et de l'aménagement du territoire, sur l'artificialisation des sols du Cantal, la consommation de l'espace.

600 km² : c'est la surface qui est détruite, "aménagée" tous les ans en France, soit l'équivalent d'un département tous les 10 ans (http://www.developpement-durable.gouv.fr/Etalement-urbain-et.html).

Les zones urbaines gagnent du terrain, principalement au détriment des zones agricoles, contribuant à détériorer l’empreinte écologique des régions.

Et la progression des surfaces artificialisées est 4 fois plus rapide que la croissance démographique.

Jusqu'où iront nos élus dans l'aménagement du territoire ? Quels sont les hommes politiques assez courageux pour arrêter une surface maximale à aménager sur leur territoire ? Aucun bien sûr. Il suffit de regarder plusieurs photos aériennes d'une même commune pour se rendre compte de l'ampleur des dégâts. Jusqu'où iront les lotissements, les ZAC, ZI, etc. En faisant une simulation basée sur la vitesse de l'artificialisation du département on pourrait prédire la date de disparition totale de toutes zones naturelles.
Combien de zones d'activités devrons nous supporter ? La guerre économique entre communauté de communes ou communes fait des ravages : la Sablière et Géant Casino à Aurillac, les ZA de Saint-Flour et Coren, celles de Salers et de Mauriac en construction... quel gâchis d'argent publique.
Combien de recalibrage de route devront nous subir ? La force et la beauté du département est (était) essentiellement basée sur son réseau de routes secondaires pittoresques et bucoliques. Faire un lien entre la désaffection des touristes en Châtaigneraie et la réfection de trop nombreuses routes n'a jamais été évoqué en commission départementale. C'est pourtant une des causes. C'est d'une évidence triviale.

Ce sont ces phénomènes, dits d’étalement urbain et d’artificialisation des sols qui font l’objet de cette nouvelle page. Elle sera prochainement illustrée d'exemples concrets pris dans le département. 






 

 

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